« Est-ce utile de ne pas être stupide? »

Jonathan Franzen

Image by Wolf Gang

Celles et ceux qui ont peiné à lire Freedom apprécieront :

« Est-ce utile de ne pas être stupide, comme presque tout ce que l’on retrouve sur YouTube ou Twitter ? J’écris pour une petite – mais pas insignifiante – partie de l’humanité qui ne se satisfait pas des distractions et des simplifications. »
Jonathan Franzen, Le Point du 11 août 2011.

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Sur une idée de Chiffonnette

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Publié le 27 octobre 2011, dans Non classé, et tagué , , , , . Bookmarquez ce permalien. 13 Commentaires.

  1. Oui la question se pose effectivement, aussi dans la vie en entreprise : « est-ce utile? »

  2. je ne l’ai pas lu mais j’ai beaucoup lu d’avis trouvant le roman ennuyeux… il est peut-être très malin de faire passer ceux qui n’ont pas aimé son livre pour des idiots 😉

    • N’est-ce pas? ;-). Il est étonnant tout de même cet écrivain, les réponses qu’il fait en interviews ne donnent pas une image très positive. Je vais aller jeter un œil à la rediffusion de la Grande Librairie de la semaine dernière pour tenter de mieux cerner le personnage…
      Bon, je vais tout de même lire Les Corrections, peut-être Jonathan Franzen était-il mal luné lorsqu’il a répondu à cette interview… 😉

  3. je l’ai vu dans la Grande Librairie la semaine dernière (consacrée aux écrivains New Yorkais) et il semble quelque peu susceptible et assez conscient de sa valeur. Ce qui, en soi, n’est un défaut dans la mesure où j’ai une sainte horreur de la fausse modestie ….. mais entre ça et l’arrogance … il y a une marge raisonnable à occuper !!!!

    un peu de provocation ne fait pas de mal pour faire parfois passer les messages !!!

    et puis sur le fond il a pas tout à fait tort ……..

    mais, à mon sens, la vraie question que se sont posés bcp d’écrivains ( et aujourd’hui encore) est de savoir s’il est souhaitable de ne pas être stupide en ce monde car comme le disait Horace il y a déjà bien longtemps : « Le monde est une comédie pour ceux qui pensent, une tragédie pour ceux qui sentent.  »

    alors vaut-il mieux passer sa vie à rire ou à pleurer Jonathan ?????

    • C’est cette émission que j’aimerais regarder, je sens que ça va être instructif…
      Je suis d’accord avec toi, la provocation peut être un moyen de secouer les foules. Et je reconnais avoir sorti les propos du contexte, raison pour laquelle j’ai mis le lien vers l’interview complète. Ce que j’ai aimé dans l’article que le Point lui a consacré (avant l’interview), c’est que le journaliste ne répond pas à la question qu’il pose en préambule « Mérite-t-il vraiment le titre de Great American Novelist? ».
      Alors bien sûr, nous avons besoin de la littérature (et de l’art en général) pour contrer l’ère du facile, du simpliste, du « tout-cuit », de la distraction, des futilités, de la consommation à outrance. Mais nous avons également besoin de légèreté, à mon sens.
      Très belle citation d’Horace, Attila, je la retiens! Et moi j’ai décidé de rire, aujourd’hui… 😉

  4. Je l’ai vu aussi à La Grande librairie, plus une ou deux interviewes de ci de là, et il ne m’a pas convaincue pour autant ! Qu’il ait une haute idée de lui-même, soit, mais qu’il ne nous oblige pas à être consensuels et à s’agenouiller devant son livre interminaaaable et souvent soporifique ! Du grand art peut-être pour les américains qui ont des engouements ou des détestatrions tout aussi rapides, mais pour l’européenne que je suis, il m’a manqué l’émotion ! 😉 Et les clichés usés, ça va…

    • Je me disais que cette citation du jeudi allait t’interpeller, suite à la lecture de ton billet sur Freedom… 😉
      Tout comme toi, je n’ai pas ressenti d’émotions transcendantes en lisant Freedom. Chacun possède sa propre sensibilité, mais je reconnais que je cherche des sensations dans la littérature : émotions, ressentis, sentiments. Donc un livre qui me laisse froide n’est pas un livre que j’apprécie. Je me pose néanmoins des questions sur ma sensibilité pour la littérature américaine car Roth, jusqu’à présent , m’a fait le même effet… 😉

  5. Il me plait bien ce Jonathan Franzen il n’est pas lisse… enfin, ce n’est pas Foenkinos quoi…:-)

  6. Eh ben…ça promet (Freedom est dans ma PAL)! ;o)

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