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La salle de bain du Titanic, de Véronique Ovaldé

Le navire de Véronique Ovaldé n’est pas près de sombrer.

Autant on apprécie la langueur sensuelle de Ce que je sais de Vera Candida, la lenteur de l’histoire, à l’image de la vie qu’on imagine sous des latitudes où le soleil tape et la chaleur écrase. Véronique Ovaldé sait créer des univers légèrement décalés, empreint d’une poésie subtile et douce.

Autant on découvre dans La salle de bain du Titanic un tout autre registre. Trois nouvelles que le lecteur recolle les unes aux autres, formant une histoire dont on perçoit vaguement le malaise plus qu’on ne le palpe avec certitude. Il manque cependant une rondeur dans ces vies qui s’entremêlent, ce rythme tellement particulier qu’on retrouve dans les très courts romans d’Amélie Nothomb ou dans les nouvelles haletantes de Sylvain Tesson. Lire la suite